L’impératif d’une transition sociale et écologique

De 1987 à 1992, dans le cadre de la préparation au Sommet de Rio, la FPH a fait sienne la nécessité d’un changement profond de modèle de développement pour éviter un effondrement social et écologique.

L’appui structurel sur le temps long

« On ne gagne pas un marathon en courant une série de sprints ». L’action civique visant à l’obtention de bonnes politiques ne se décline pas sous forme de projets. C’est un effort prolongé qui s’inscrit dans le temps : développer une capacité d’influence doit combiner une expertise de qualité et une capacité à la diffuser dans la société.
Sur les thèmes préalablement définis comme stratégiques (énergie, agriculture/alimentation, droits civiques, macroéconomie, monnaie…), la FPH identifie des acteurs dont elle accompagne le développement à long terme par un appui structurel (core funding en anglais). La meilleure image que l’on puisse trouver est celle d’un investisseur qui identifie une entreprise d’avenir et qui finance son développement sans intervenir dans sa gestion et ses choix industriels.

Le plaidoyer, une action civique

La Fondation soutient des acteurs porteurs de bonnes pratiques dans leur plaidoyer pour obtenir l’adoption de bonnes politiques. Pour distinguer ce type d’action de l’action caritative apolitique et de l’action politique au sens de partisane, nous employons le terme d’action civique.

Une Fondation francophone et européenne

La Fondation intervient principalement, mais pas exclusivement, dans son espace géoculturel : francophonie européenne, Europe, francophonie internationale. Pour atteindre la dimension internationale, elle encourage les structures soutenues à se relier avec leurs homologues dans d’autres espaces géoculturels.
Enfin, la Fondation en tant qu’acteur de la société civile, dialogue avec ses homologues : fondations européennes, d’Amérique du Nord, d’Amérique du Sud, d’Asie, etc.